Elections législatives, défis et fierté professionnelle
« Nous avons travaillé dans des conditions hors normes, complètement ubuesques ! Nous avons cette culture d’être réactif, l’expertise et l’expérience de ces moments de rush, mais c’était quand même très, très risqué de travailler dans ces conditions. Ça tutoyait l’irréel parce que c’était presque de l’impression à la demande en rotative » explique Grégoire Morault. (voir article complet du 24 juin 2024 sur le site de Graphiline)
Un cas de figure inédit
Pour ces élections législatives anticipées, les machines des industriels ont tourné à plein régime afin d’assurer l’impression de la propagande électorale des 4010 candidats à travers 577 circonscriptions françaises.
« Nous avons travaillé jour, nuit et week-end entier. C’était très compliqué : avec plus de 250 candidats , chacun avec des problématiques personnelles. Chaque dossier est différent et les fichiers arrivent en trois fois entre la circulaire, le bulletin, la fiche … » explique Grégoire Morault, avec les premiers fichiers reçus vendredi soir, mais le dernier mardi à midi pour livrer à 18h.
L’approvisionnement en papier
Pour le papier, heureusement, le Groupe Morault n’a pas eu de problème d’approvisionnement. « Il nous restait un peu de papier des élections européennes, mais pas suffisamment » confie Grégoire Morault. « On a appelé en urgence dès dimanche soir des papetiers pour en recommander, en payant 30% plus cher que nos dernières commandes » . Pour ces législatives, le Groupe va imprimer 200 à 300 tonnes de papier contre 1300 tonnes pour les européennes.
Un sans faute grâce à la mobilisation du personnel
« Il fallait des conducteurs et surtout des massicotiers et des personnes au conditionnement, car les élections législatives c’est du A6 » souligne Grégoire Morault.
« Aujourd’hui, on peut dire, on a fait un sans fautes puisque nous n’avons pas eu de retour depuis la livraison mardi soir : tous les candidats ont été livrés en temps et en heure ! Tout ça n’est possible que grâce à la mobilisation du personnel qui a heureusement l’habitude de répondre favorablement à des sollicitations pour travailler plus ».
Le métier d’imprimeur et le papier à l’honneur avec ces élections
Si le chiffre d’affaires n’a rien à voir dans les volumes avec une élection européenne ou présidentielle, il apporte un peu de souffle dans un contexte difficile depuis le début de l’année. « Ces 250 candidats représentent 200 tonnes de papier alors qu’une élection présidentielle ou une élection européenne, ça peut être entre 500, 1000 tonnes de papier.
Mais ça ne retire en rien : une fois que tout ça est fini, on est toujours fiers de participer, d’être un acteur de la vie démocratique du pays. Parce que s’il n’y a pas de bulletins de vote, il n’y a pas d’élection ! » estime Grégoire Morault.
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